Anciens boursiers

 Gábor Csillag

Nous sommes ravis de vous annoncer la décoration de Gábor Csillag, membre de base de notre association de l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques par Madame Pascale ANDREANI, Ambassadeur de France en Hongrie le 22 janvier 2019.

Félicitations sincères !

Gábor Csillag est senior chercheur scientifique à l’Institut National Géologique à Budapest. Étant géologue, il passe trois séjours en France. Il obtient son diplôme DESS à l’Université Pierre et Marie Curie (1992). Depuis 2017 il est retraité.

Il anime l’Association depuis 2003. En 2019 il a été décoré de l’insigne Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques par Madame Pascale ANDREANI, Ambassadeur de France en Hongrie.

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Balázs Vaszkun

Mon premier long séjour en tant que boursier en France a eu lieu en 1999. Cette expérience a bien créé des effets significatifs sur ma vie. J’ai énormément reçu pendant ce semestre : évidemment, j’ai beaucoup appris sur la culture française, mais j’ai aussi changé en tant que personne humaine. Je suis devenu plus actif et ouvert, j’ai fait beaucoup d’amis dont certains sont toujours en contact avec moi – depuis plus de 15 ans déja ! Au niveau linguistique, c’est ce semestre-là qui m’a aidé à arriver jusqu’à la fluidité dans la parole … Enfin, quand je dis ce semestre, c’est les amis français (« locaux ») évidemment.Des amis, avec qui j’ai passé la plupart de mon temps libre, plutôt qu’avec mes homologues internationaux. Les boursiers Erasmus restent entre eux bien trop souvent. C’est pas forcément mauvais – il faut juste être conscient du but du jeu.

L’autre expérience déterminante en France fut le programme Copernic: j’ai eu l’occasion de passer presqu’un an et demi à Paris entre 2003 et 2004. Les « Coperniciens », nous nous sommes sentis vraiment priviligiés grâce à une bourse tout-à-fait correcte,avec en plus la possibilité d’une expérience professionnelle en France. Parallèlement tout de même, la vie à la Cité Universitaire me reste aussi un souvenir inoubliable. Quand je pense à ma vie parisienne, ça me fait rappeller le feeling metro-boulot-dodo, certes, mais aussi les nombreux voyages et sorties, les aventures, les amis rencontrés là-bas… Est-ce que ça m’a marqué à long-terme? Définitivement: une fois rentré en Hongrie, j’ai rédigé un guide sur Paris, j’ai monté une agence de traduction spécialisée en langue française que je gère depuis, et j’ai passé la majorité de ma vie professionnelle dans un contexte francophone. J’aime toujours ce que je fais et je ne changerais rien au passé. « Non, je ne regrette rien… »